Review of Air France flight from Paris to San Francisco in Business

Bonjour à tous, me voici de retour pour mon dernier fr de l'année. J'ai hésité à l'écrire tant le routing est banal et peu optimisé, très loin du professionnalisme de certains.
Tout d'abord, puisque c'est la période tous mes voeux à la communauté FR en vous souhaitant des beaux vols, des routing de pro, des destinations de rêves et des rencontres que j'espère réussir à honorer pour pouvoir enfin rencontrer les membres de FR avec lesquels les échanges sont si sympa.
Ceci dit, ce dernier vol de l'année est aussi l'occasion d'un rapide bilan, 31 vols, tout près de 100 000 km et tous les continents visités, une première pour moi puisque j'ai plus parcouru de distance en un an que je n'en avais fait en 40 ans.

Par ailleurs, le déroulé du vol va s’avérer moins banal que ce que laissait supposer le routing, raison supplémentaire pour vous le reporter. Et puis, dernier argument, il semble que mon pantalon rouge manque à certains ; -)
Donc cette fois, il s'agit d'un voyage d'agrément avec mon fils pour rejoindre ma fille qui passe son année aux États Unis. Comme elle ne voulait pas rester dans le froid de la côte est, nous avons choisi San Francisco.
Quand j'ai testé, fin septembre, les options sur Matrix, AF était le moins cher de loin et au moment de réserver, le surcoût pour la business était suffisamment réduit pour se faire plaisir. En revanche, si le vol aller était accessible en direct, le retour imposait de changer à JFK pour éviter un surcoût prohibitif.
Donc routing basique
CDG -SFO, AF en B 777-200, le 27 décembre 2014
SFO -JFK, Delta en B-757-200, le 3 janvier 2015, à venir
JFK - CDG, AF en A 332 le 3 janvier 2015, à venir, à venir
Le décollage étant prévu à 10 h 30, impossible d'arriver dans les temps en TGV le matin, donc départ la veille et une nuit à l'Ibis de CDG. Ça permet de ne pas stresser du retard classique du TGV, 30 minutes cette fois. Hôtel sans intérêt mais facile d'accès et très peu cher, 89 euros pour deux.
Le lendemain matin,levé tôt et en route pour le Val qui bien sûr est en panne, bloqué un quart d'heure.

Nous arrivons dans une aérogare décorée.

À 7 h 45, nous arrivons à l'enregistrement La Première au 2 E. En effet, début décembre j'ai reçu un mail d'AF avec diverses propositions dont un accès au salon la première pour 300 euros. Sur le coup je trouve ça un peu cher, et ne m’en occupe pas. Et puis, le temps passant, je me dis que c'est l'occasion de tester la chose, n’ayant a priori pas beaucoup de chance de voyager en P chez AF avant un long moment. J'ai donc réservé.

Prise en charge dès notre arrivée par une hôtesse qui se présente, Stéphanie, et qui précise qu’elle s’occupera de nous jusqu’à l’embarquement. Elle nous offre un café et prend nos passeports pour que nos bagages soient enregistrés et nos BP édités.
Désolé, mais sous le coup de l'émotion, je n'ai fait la photo qu'après avoir bu le café.

Ensuite elle nous emmène pour passer Pif et Paf avec toutes les priorités, c'est quand même super-agréable, même si à cette heure et à cette date, il n’y a pas foule. Puis on arrive en prenant un ascenseur réservé dans ce fameux salon, très bien décris par AnthonyTahiti .
L'arrivée à la sortie de l'ascenseur, avec une oeuvre d'art changée tous les mois.

Accueil très agréable du personnel présent. Stéphanie nous propose une visite très complète du salon qui à 8 heures est vide.
On découvre donc en réel ce que je ne connaissais qu’en photo. Espace relativement petit, mais pas d’impression négative au contraire. Dès l’entrée on a la vue sur l’espace restauration, avec à gauche les produits, boissons et divers en libre-service. Le long de la cloison, une banquette qui dessert les tables et sépare ce coin d’un coin salon, avec également quelques tables.

Au sol des prises de courant, peut être un des point faible du salon.

Au dos, l'offre de presse. Plus riche que ce que la photo pourrait laisser croire et régulièrement rangée.

Sur la droite, un salon plus isolé avec les célèbres fibres optiques.

Le bar n'est pas encore ouvert, encore que si on demande ça doit pouvoir se faire, il est cependant très tôt. Je le trouve tout petit et vraiment très rouge.

On trouve ensuite, en arrière de l’entrée sur la gauche les espaces de travail, de repos avec des sofas individuels bien isolé,

les toilettes, spacieuses, très propres

et le coin des soins et des douches.

J’avais prévu de demander un soin, mais notre planning et celui du personnel n’ont pas réussi à se recouper. Ce sera pour une autre fois.D'autant qu'il faut prévoir un bel espace de temps, cela peut durer de 30 minutes à 1h 30.
Après cette découverte, Stéphanie nous propose de nous installer pour commander le petit-déjeuner. Elle passe la main au maître d’Hôtel en précisant qu’elle reviendra nous chercher vers 10 heures pour nous conduire à l’avion.
La table est équipée avec une vaisselles spécifique pour La Première, couverts, porcelaine, tissu, le tout haut de gamme et simple.

Œufs brouillés parfaits, bacon idem, le pain frais est excellent. Les jus de fruits frais un plaisir.

Ensuite un peu de détente en lisant, pas de spotting possible, les vitres sont cachées par des armatures, et puis ça ne doit pas être le genre ; -).

Cela n'empêche pas de faire la photo des documents de voyage, avec ma carte Ivory qui ne pensais sans doute jamais visiter ce salon.

Et bien sûr la photo corporate.

À 10 heures, Stéphanie revient nous chercher, nous offre le petit cadeau de Noël La Première avant de descendre sur le tarmac par un ascenseur et de passer le contrôle des passeports.

Elle en profite pour nous demander si tout s'est bien passé, s'il y a quoi que ce soit que nous aurions souhaité. Et comme je lui dit le plaisir que nous avons pris et surtout le très bon niveau d'ensemble, elle nous montre, très fier les deux panneaux Skytrack classant le salon meilleur salon First du monde. On sent une vraie fierté du travail que j'apprécie.

Il est alors temps de monter dans la BMW qui nous conduit à l'avion du jour.

Elle nous dépose aux pieds de la passerelle, montée directement dans le jetbridge, puis accueil évidemment très agréable, l'avion est déjà plein ou presque.

Nous nous installons pendant que Stéphanie part vérifier que nos bagages sont bien à bord puis revient nous saluer et nous souhaiter un bon voyage.
Notre coucou, un triple 7 de 14 ans fait son âge. Aménagement obsolète et en partie bricolé, à l'image des commandes du siège qui accusent une certaine usure. Tout est visiblement à l'avenant comme on va rapidement s’en rendre compte.

Mon siège, avec la couverture, l'oreiller et le kit chaussons, chaussettes, caches pour écouteurs est déjà en place ainsi que la bouteille d'eau. Les écouteurs sont fixés, et très usagés, mais il est possible d’utiliser les siens.

Je préfère ne rien dire de l'IFE.

Seul le pitch est au standard de la J.

Les doc de la pochette, sans originalité.

Distribution de la trousse désormais bien connue dont je déplore qu'elle contienne autant de produits bas de gamme et un seul cosmétique français, surtout quand on compare avec la concurrence.

C’est ensuite le verre de bienvenue, Champagne pour moi comme d'habitude, cette fois c’est du Billecart-Salmon.
Et puis rien ne bouge. Au bout d'une demi-heure, le CDB annonce qu'un problème de pression d'eau nous empêche de partir. À 12 heures, tandis que Servair vient livrer de nouvelles bouteilles d’eau, l'équipage passe prendre commande des boissons puis nous distribue une boîte de noix de Cajous et l'amuse-bouche du menu pour aider à patienter.

Il ne nous cache pas, et le CDB fait de même, que les espoirs de partir sont de plus en plus minces. L’équipage est continuellement présent, discute régulièrement avec les passagers, vraiment parfait. La CCP vient nous voir pour nous demander comment nous avons trouvé le salon, si j’ai déjà volé sur les nouvelles cabines, le tout avec un grand sourire et une vraie fierté du nouveau produit et le ventant très bien. Il y a visiblement une montée en gamme aussi dans les têtes chez AF. Enfin vers 13 h 30, nouvelle annonce disant que le changement d'une pompe n'a rien réglé et qu'il faut changer d'avion et donc d’équipage PNC car les amplitudes de travail dépassent désormais les limites autorisées. Débarquement donc des passagers et annonce de revenir en porte vers 15 h 15 pour connaître la nouvelle heure de départ. Les passagers business ou ayant un accès sont invités à se rendre au salon AF du satellite et les autres se voient remettre un Voucher pour déjeuner dans un des restaurants.
Je demande alors, avec quelques doutes, s'il est possible de retourner au salon La Première, autant profiter jusqu’au bout de l’option ! Une agente au sol appelle le salon qui nous envoie une limousine, joie. Descente de nouveau sur le tarmac pour rejoindre la BMW, on rencontre l’équipage qui attend son bus, et la CCP avec un grand sourire me fait remarquer que je vais vraiment en profiter de ce salon. L’ensemble de l’équipage nous souhaite de bonnes fêtes.
Un quart d'heure plus tard nous sommes de nouveau dans ce bel endroit avec la carte du déjeuner.

La table est toujours agréable, le pain excellent.

Je commande les désormais célèbres coquillettes aux truffes ; -) suivit de St Jacques et arrosée avec un Meursault vieilles vignes de 2011, tout cela s'avère très correct, et il faut bien le dire agréable d'autant que le personnel du salon est absolument adorable.

Mon fils a choisi l'oeuf cocotte et le filet, les deux sont parfaits.

Le temps de surfer un peu sur internet, de balancer une ou deux photos aux copains qui nous croient déjà au-dessus du Groenland et de refaire les photos corporates.

Et à 16 heures, nous reprenons la limousine et embarquons dans les derniers.

Même siège, avion identique, nouvel équipage en PNC, pas en PNT et cette fois en route après un nouveau verre de bienvenue.

Distribution de l'oshibori et d'une nouvelle trousse.

Et enfin le repoussage a 17 heures et le décollage à 17 h 15, pratiquement 7 heures de retard.

Dès les PNC libérés, le service peut commencer. Mais nouveau problème, les menus ont été oubliés dans l'autre avion. Donc ils sont obligés de passer avec une liste papier pour présenter le choix de plats et prendre les commandes.
On retrouve l’entrée classique AF, avec le poisson fumé et le foie gras. Pour la salade, deux vinaigrettes au choix, balsamique ou pas. Le beurre est toujours d'Ysigny et toujours en barquette.

En revanche le fromage et les desserts ne sont pas déjà là, bon point.

Plat principal, au choix, crevettes avec pâtes, bœuf façon pot-au-feu ou épaule d'agneau braisée. J’ai pris les crevettes, très correctes même si je trouve que des pâtes en J ça ne le fait pas. Mon fils a pris le bœuf et l'a trouvé très bien, ce qui est un compliment pour lui.

La réglette de fromages est proposée mais pas imposée, comme d'habitude sans intérêt hélas.

Puis c’est le célèbre trio de dessert et le sorbet, toujours aussi bien.

Je n'ai pas testé la salade de fruits frais. En boisson je suis resté au Champagne, Billecart Salon, correct. Et une poire en digestif pour dormir.
Un petit tours pour visiter les toilettes, je tombe sur le commandant de bord, qui était sur le précédent avion, qui me reconnaît et me demande si j'ai bien profité du salon du fait du retard, même si ça doit commencer à être long. Et on discute 5 minutes, très sympa.

Ensuite on passe en mode marmotte intermittent avec de la lecture. Petit tours dans la nuit et le temps de discuter avec notre PNC qui était finalement enchanté de l'incident puisqu'il consommait avec ce vol la moitié de son temps de réserve et passait deux jours a SF.

Une heure trente avant l'arrivée, réveil de la cabine pour la collation. Deux plats au choix, risotto de patates douces ou un flan au crabe. Pas terrible, il faut bien le dire.

C’est ensuite l’arrivée sur SFO, de nuit puisqu’avec 6 h 30 de retard et donc une vue très limitée sur la baie.

On arrive en porte à côté d’un Jumbo de BA.

Sortie dans les premiers, nous arrivons au contrôle où il n’y a personne, passage en moins de 5 minutes, les valises arrivent pratiquement en même temps que nous et pas de contrôle de douane. Il reste à prendre le train intérieur pour rejoindre les comptoirs de location de voiture. Comme je suis Gold chez le loueur jaune, pas de formalité, la voiture nous attend directement dans le parking avec la clé, signature du contrat en sortant du garage, je rejoins notre location et ma fille en 15 minutes. A 8 h 15 nous sommes at home.
Petit bonus pour ceux que ça intéresse, les autres peuvent sauter à la conclusion.
San Francisco c'est bien entendu le Golden Gate

Fort Point juste au dessous, mais plus ancien.

L'intérieur du fort.

Le port et le musée maritime avec Alcatraz en arrière plan.

Les célèbres Lions de mer du pear 39.

Le Cablecar

et bien sûr le Chinatown avec un clin d'oeil à Marathon.

Merci de votre lecture et à bientôt pour les vols retour.